La ville durable au cœur des ambitions d’Ogic

Sa place dans le classement des plus gros promoteurs de France n’est pas une obsession. Son déploiement géographique encore moins. Sans détour et sans langue de bois, la « nouvelle » patronne d’Ogic n’a qu’une idée en tête, ou plutôt deux : la transition énergétique et le bien-être en ville. Ce programme ambitieux fait fi de la taille pour se concentrer sur un objectif bien plus engageant : la qualité de ses programmes de logements et de bureaux dans un monde de la promotion ébranlé par la crise sanitaire. « Notre stratégie de développement n’est pas une stratégie d’occupation du territoire. Notre objectif n’est pas de pointer en tête de liste dans le classement quantitatif des promoteurs. Il est d’atteindre la première place en matière d’immobilier bas carbone et de bien-être pour les utilisateurs. C’est notre raison d’être, et notre différence », déroule Mireille Vernerey. Grâce au dynamisme de la vente en bloc, Ogic atteindra bien les objectifs de son business plan 2020 post-Covid : un chiffre d’affaires de 500 M€. En marchant sur deux jambes : le logement et le bureau, « légèrement sous-développé dans notre pipeline ». Plus d’espaces, plus de nature, plus de services : cette triple quête n’est pas une nouveauté pour ce promoteur qui cultive à coup sûr son allure. Avec le projet difficile mais nécessaire Mille Arbres, qu’il développe en copromotion avec la Compagnie de Phalsbourg dans le 17^e arrondissement de Paris, Ogic avait déjà creusé un premier sillon. « La volonté commune est de sortir ce projet. Initialement prévu pour 2022, Mille Arbres est actuellement dans une phase juridique avec l’attente du jugement de deux recours », dévoile la DG.