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15 juillet 2014 | 13:08 CET

Segro, la friche dans le sang

Les douze travaux...
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Mitry-Mory : un ancien site GE qui sera transformé en plate-forme XXL
Par La rédaction Business Immo

La reconversion de friches industrielles, ce n’est pas ce que l’on peut appeler une découverte pour le britannique Segro. Vingt ans déjà en France que la foncière surfe sur ce créneau décidément très porteur. Son ancêtre, la bien-nommée Slough Estates, avait déjà bâti son ADN autour de la transformation des friches industrielles situées en intra-A86. Alstom à La Courneuve (93), qui a donné lieu au Segro Business Park la Courneuve, Baxi au Blanc-Mesnil (93), qui a accouché du Carré des Aviateurs. Chez les initiés comme Segro, on appelle cela les « brownfields »… « C’est une bonne façon d’avoir accès à des fonciers franciliens tombés en désuétude mais fort bien placés », confirme Marco Simonetti, responsable de Segro pour l’Europe du Sud qui connaît sur le bout des doigts les quelques opportunités de friches industrielles franciliennes. « On les connaît en Ile-de-France. Il n’y en a pas tant que cela », poursuit-il, un brin cachotier. Surtout, il n’est pas le seul à les convoiter. D’autres développeurs lorgnent sur ces grands fonciers bien placés pour y développer autre chose que du parc d’activités et encore moins de la logistique, les deux cœurs de métiers de Segro. « Nous sommes souvent en compétition avec des opérations tertiaires. Et nos arguments sont parfois moins percutants que ceux des bureaux, plus générateurs de ressources, d’emplois et à l’image moins difficile que la logistique… », regrette Marco Simonetti qui poursuit pourtant activement sa quête de friches, quitte à repousser un peu plus les frontières de la région Ile-de-France. « La reconversion de friches industrielles ? Nous l’avons toujours fait et nous allons continuer à le faire, en parcs d’activités comme en logistique ». Dernier sujet à l’agenda de la foncière : l’acquisition d’un site de 12 hectares cédé en 2013 par GE à Mitry-Mory (77). Sur ce foncier coincé entre Roissy et Paris, Segro joue la grande plate-forme logistique de 60 000 m², le format taille patron qui sied aux distributeurs. Un pari de plus de 30 M€ (pour un flux locatif attendu de 3 M€ environ) qui n’en est pas vraiment un compte tenu de la localisation.

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