Rivoli, une artère commerciale où les mouvements locatifs sont rares

La rue de Rivoli s’est progressivement régénérée ces dernières années. Des projets majeurs arrivent à leur terme, comme la Fondation Cartier qui doit être inaugurée d’ici la fin de l’année 2025. Et même si elle fait l’objet de débats, notamment depuis qu’elle est en partie interdite aux voitures, l’artère commerciale présente une vacance extrêmement faible.

Dans ce contexte, les mouvements locatifs sur cette artère sont rares. À titre d’exemple, seule une transaction a été réalisée en 2024. Elle concerne Pandora, marque emblématique de bijoux qui a pris à bail une surface de 445 m² sur le 55 rue de Rivoli, un actif détenu par Covéa.

Depuis 2019, il n’y a eu que trois deals locatifs maximum par année. En matière de surfaces, les deals oscillent entre 300 et un peu plus de 4 000 m². La transaction la plus importante a été réalisée sur le 67 rue de Rivoli, la Samaritaine, où l'enseigne de prêt-à-porter japonaise Uniqlo a loué un espace de 4 200 m² auprès de LVMH. LVMH qui a « redonné ses lettres de noblesse à la Samaritaine et a ouvert le premier hôtel Cheval Blanc à Paris », comme expliqué par Antoine Salmon, Co-Head Retail Leasing chez Newmark, dans une interview accordée à Business Immo qui paraîtra prochainement.

Ce qui ne signifie pas pour autant que le luxe est très présent sur cette artère commerciale. Elle présente en effet une offre grand public et très variée, avec des enseignes de prêt-à-porter milieu de gamme, des marques de cosmétique, du sportswear, de la restauration, etc.