Via un communiqué, le groupe Alila, présidé par Hervé Legros, vient d’annoncer que le tribunal de commerce de Lyon a prononcé la liquidation judiciaire de sa filiale de gestion Alila. « Cette décision intervient après un récent refus de placer le groupe en procédure de sauvegarde accélérée », précise-t-il.
« Cette procédure qui offrait l'opportunité de traiter efficacement les passifs financiers et bancaires tout en préservant la continuité des opérations et des collaborations avec les partenaires et fournisseurs a été refusée par le tribunal de commerce de Lyon malgré l’accord unanime des parties prenantes impliquées dans les discussions amiables qui avaient précédé », ajoute le groupe dont le siège est situé au 63 quai Charles-de-Gaulle, dans le 6e arrondissement de Lyon.
D’après l’entreprise, Alila a été contrainte de déclarer son état de cessation des paiements faute de de financement de l’activité du groupe. « Malgré les efforts déployés pour trouver une solution alternative et après avoir pris connaissance en détail de la situation de cette filiale, le tribunal a constaté que la société de gestion Alila ne pouvait plus assurer la continuité des opérations. La liquidation judiciaire a donc été prononcée. »
« C’est avec une immense tristesse et une profonde émotion que nous accueillons la décision du tribunal de commerce de Lyon », déclare Hervé Legros, président fondateur d’Alila. « Ces derniers jours, l’issue semblait inéluctable, mais jusqu’au bout, nous avons voulu y croire. Nos partenaires bancaires, les détenteurs d’obligations relance et principaux créanciers nous avaient témoigné leur soutien, mais cela n’a malheureusement pas suffi. »
« Aujourd’hui, mes pensées vont avant tout à mes équipes, à tous ceux qui ont fait partie de l’aventure Alila, ainsi qu’à nos clients et fournisseurs qui nous ont accompagnés durant ces 20 années inoubliables. C’est un groupe qui ne se contentait pas uniquement de bâtir des logements, mais qui apportait des solutions concrètes à un enjeu social crucial, qui s’éteint aujourd’hui dans un silence presque incompréhensible. C’est la fin d’une histoire humaine et collective, et c’est un chapitre qui se referme avec une grande douleur », conclut-il.